Claire-Lise Bosa

Claire-Lise et Rémi appartiennent à mon panthéon amical des découvertes que mon activité professionnelle m’a permis de faire sur ce secteur de St Laurent de Chamousset – j’étais à l’époque le conseiller pédagogique en éducation musicale pour les écoles du canton. 
                                                          
De ces contacts professionnels est née une amitié magnifique à tout jamais inscrite au fond de mon cœur.

Je sais ce dont je leur suis redevable et tous les bonheurs que j’ai connus ; notamment avec leur soutien qui a permis l’arrivée de musiciens intervenant à l’école - les dumistes comme on dit dans notre jargon - qui ont accompagné la création de l’école de musique intercommunale. Ils ont permis de mettre en pratique dans les écoles la belle formule de Steve Waring : "Amusiquons-nous"!

Vous n’êtes plus là mais votre modestie, votre énergie, votre optimisme et votre enthousiasme sont pour nous des garde-fous pour tenir dans la vie qui nous est donnée et continuer ce que vous avez su insuffler en amitié et en complicité au cours de vos vies.

C’est maintenant Bastien, Yolaine et leurs familles qui prennent le flambeau et nous leur serons fidèles.

En un mot, je vous aime, nous vous aimons et CL – R sont gravés pour longtemps dans nos cœurs.

Alain et Elisabeth Desseigne

Toutes nos sincères condoléances et notre soutien à  la famille. Que de bons souvenirs en la compagnie de Claire Lise et Rémi,  que ce soit à l'école,  ou au Pinay pour un bon repas avec les collègues et amis.Ils seront toujours avec nous, nous accompagnant de leur bienveillance. 

Nous n'oublierons jamais Claire Lise et Rémi, nous regrettons que la vie ne nous ait pas permis de partager plus de moments amicaux. Ces moments étaient précieux. 
Yolaine, Bastien et vous tous, nous pensons à votre chagrin, au grand vide...
Claire Lise repose en paix avec Rémi. 
Christine et Gérard 

Depuis mon enfance Claire-Lise est associée dans mon esprit à la liberté et à la bienveillance.
Mes plus lointains souvenirs l’associent à la Diane blanche qu’elle avait acquise auprès de son oncle Georges peu de temps après avoir obtenu son permis de conduire.  A l’époque (le début des années 70) cette voiture était à la 2 CV ce que le Train Express était à la Micheline.
Alors que nous passions la plupart de nos étés chez ma grand-mère aux Ollières dans le quartier du Plot, Claire-Lise nous accompagnait souvent, ma sœur Sabine et moi, pour une baignade à l’Eyrieux. Mais, après l’acquisition de cette voiture, tout a changé et le standing de la baignade est monté d’un cran.  Claire-Lise proposait alors de nous emmener à une petite plage sur les bords de la Glueyre au-dessus de Saint-Sauveur-de-Montagut. Cette excursion était synonyme de liberté. Le « voyage » dans cette Diane blanche était un beau moment de complicité et de rires.  Je m’installais près de la conductrice, la fenêtre grande ouverte. Une fois sur place, et après avoir étendu sa serviette de bain sur le sable, elle veillait sur nous. La plage était aménagée et un petit barrage formait un plan d’eau propice au barbotage. Nous restions des heures dans cet endroit magique, Claire-Lise au soleil, ma sœur et moi dans l’eau à patauger. A l’Eyrieux nous faisions des ricochets et nous attrapions des alevins. A la Glueyre c’était la vraie baignade avec beaucoup plus de liberté sous le regard bienveillant de Claire-Lise.
Pendant la maladie de Rémi, nous avons souvent échangé au téléphone Claire-Lise et moi. Elle a beaucoup ri quand je lui ai rappelé que son papa (que j’appelais « tonton Dédé ») était pour moi mon héros. En 1970, il a été mon premier choc face à la mort. J’avais 7 ans et j’ai eu beaucoup de chagrin lorsque jmes parents m'ont appris son décès. Aujourd’hui c’est Claire-Lise qui s’en va bien trop tôt… comme son père. Et le chagrin que je ressens est le même que celui qu’a éprouvé l’enfant de 7 ans que j’ai été. Cet enfant attendait chaque jour en fin d’après-midi, caché dans un figuier, le retour de son tonton Dédé qui remontait de ses pêchers après sa journée de labeur. Cet enfant attendait aussi secrètement les moments où Claire-Lise proposerait à ma grand-mère de nous emmener se baigner à la Glueyre… avec sa Diane blanche. Merci Claire-Lise pour tous ces moments de liberté, pour ton attention et ces rires aux côté de Rémi.
 

Une bien triste nouvelle, très touchée.Ancienne nounou des enfants candide et mina pendant 3 belles années. J ai eu l occasion de voir plusieurs fois Claire lise ,une mamie douce et attentionnée.... Toujours le sourire et pleins de cadeaux pour ses petits enfants... Des beaux souvenirs,des grands parents réunis au Mariage... Toutes mes condoléances roxiane...